Le Seigneur vous guidera mes kheys

Mes très chères enfants, je m’en vais conter mon histoire afin d’éclairer votre lanterne.
Tout commença alors que je naquis en France dans une bourgade landaise. Mon père et ma mère étaient des gens fort simples, d’une classe sociale plutôt moyenne, de quoi vivre et élever leur fils convenablement sans tomber dans l’excès.
Dans l’ensemble, mon enfance fut normale, jusqu’à l’âge de 10 ans où nous avons déménagé en région parisienne. Ce nouvel environnement a tout changé pour moi. Alors que j’étais un enfant plutôt calme et sérieux, sans problème, je me retrouvais dans une école où de nombreux enfants pauvres et sans avenir, à majorité étrangère, se trouvait. C’est alors que les brimades commencèrent. Je ne comprenais pas encore à l’époque pourquoi ils avaient décidé de s’en prendre à moi. Que leur avais-je fait ? Mon comportement n’était pas adapté ?
Alors que les humiliations continuaient bon train, cela à commencer à se ressentir sur mes résultats et ma forme physique. Au cours des différentes récrés, j’essayais de me cacher sous les escaliers et en rentrant chez moi, je me cachais de peur de me faire réprimander par mes parents pour mes notes décevantes.
Un jour, un horrible accident de voiture arriva à mon père alors qu’il allait travailler qui lui coûta la vie. Ce fut à l’époque un très gros choc pour moi, et les brimades n’arrangeaient rien.
« Alors Nashi, parait que ton père est mort ? En même temps moi aussi je préférerais mourir que d’avoir un fils comme toi AYAAAA »
« Regardez cette victime wesh, tu vas faire quoi ? Tu vas appeler ton père ? Ah bha, c’est vrai que tu ne peux pas mdr »
Ce fut également très dur pour ma mère qui tomba dans l’alcool et la dépression, me délaissant de plus en plus.
Un jour, lassé par ces railleries injustifiées et de l’absence de soutien familiale, je me dirigeai vers des professeurs et personnes aptes à me venir en aide. Mais rien. Rien ne changea si ce n’est aggraver les brimades qui devenait de plus en plus violente.
Un jour, las de cette violence, je décidai de faire justice moi-même ! J’apportai en cours un couteau appartenant autre fois à mon père. Alors qu’un moins que rien s’approcha de moins, me réclamant mon portable afin « de passer un appel urgent » me menaçant et m’insultant avec son petit groupe, je saisis dans ma poche le couteau et mis un coup au niveau de son torse, souhaitant viser le cœur mais visant malheureusement à côté. Le jeune arabe s’en tira avec rien de bien grave suite à une intervention rapide, moi je fus arrêté et interrogé.
Alors que j’étais enfermé au cours de ma garde à vue, c’est à ce moment précis que ma vie changea du tout au tout. Alors que j’étais épuisé, énervé et incompris, le Seigneur Marquette se présenta à moi ! Il commença par se présenter rapidement avant de m’expliquer que j’étais son fils et qu’il comprenait ma souffrance ! Que tout ça m’arrivait car les autres ne supportaient pas un être si supérieur à eux, mais que désormais, il serait là pour me guider. Il me parla sans trop s’attarder dans un premier temps des choses les plus importantes qui devront me guider dans la vie : l’amour envers les « proches du Seigneur », c’est-à-dire ceux qui croient en lui et suivent ses préceptes, la volonté de changer ce monde, et, enfin, la notion de race permettant de classer les hommes en fonction de leurs capacités respectives afin d’en faire bon usage.
Si le Marquetisme vous intéresse, je me ferais un plaisir de vous en parler davantage, mais revenons à notre histoire.
Après avoir été jugé je m’en tirai sans grosse condamnation. Ce fut certes un soulagement, mais le Seigneur m’a protégé et m’avait dit que je m’en sortirais et le Seigneur ne se trompe jamais.
Par la suite, je décidai de suivre les paroles du Seigneur et je me remis à travailler le plus possible afin de réussir de bonnes études et avoir une position intéressante afin de pouvoir réaliser mes projets. Le bizutage s’était calmé en entrant en études supérieurs ce qui me fit le plus grand bien.
Alors qu’à l’âge de 25 ans j’ai obtenu la place que je convoitais dans une grande société, je décidai de fêter ça avec ma mère. En arrivant chez elle, je la trouvai allongée sur le canapé, inerte. Surpris, je décidai donc de vérifier son état. Elle était morte. Elle était vraiment morte cette conne. Sur le moment, je dois néanmoins bien avouer que j’avais peur, mais heureusement le Seigneur m’expliqua que sa mort n’était pas une grande perte, en effet en tant qu’alcoolique elle n’était ni plus ni moins qu’un sous-être tout juste digne d’un noir. Je me suis donc très rapidement remis de sa perte insignifiante. Elle ne m’a jamais rien apporté, j’ai toujours tout obtenu par moi-même.
Vous devez certainement vous demander « D’accord, mais pourquoi tu es arrivé ici ? ».

Eh bien, vous avez peut-être entendu parler de moi sous le vulgaire nom de « Monstre de Paris ».
Vous imaginez un peu ? « Monstre de Paris », « Monstre », moi, un monstre ! Je suis un être divin comment pouvaient-ils me donner un surnom aussi horrible ? C’est par ailleurs à cause de ça que je me suis fait arrêter. En effet, je me suis permis d’écrire aux services de police afin de leur demander de m’appeler « Fils du Seigneur », car je trouvais ça profondément désobligeant pour ma personne. Et à partir de ce courrier, ils ont réussi à remonter à moi et m’arrêter, suite à quoi j’ai fini ici.
Mon crime selon eux ? Avoir voulu tester divers poisons sur la population afin d’en voir les effets et conséquences. Il m’arrivait aussi assez régulièrement de capturer des êtres de peu de valeurs comme de jeunes enfants noirs ou des SDF alcooliques afin de réaliser mes tests. Alors, oui, certains en mourraient, mais c’est un honneur pour eux de mourir pour le progrès.
Je ne faisais rien de mal, ce n’était que la volonté du Seigneur Marquette et je n’avais pour objectif que de créer un monde meilleur en détruisant celui-ci. Uniquement des objectifs des plus louables.
Mais même en expliquant ça au cours de mon procès le juge ne pouvait pas s’empêcher de faire d’immondes grimaces et de faire « Gnagna des regrets gnagna immorale ».
Bien qu’amer à mon arrivée ici, j’ai petit à petit vu la chance incroyable que cela m’ouvrait. Cet endroit était un cadeau divin afin de faire mes expériences et agrandir la communauté Marquetienne !
Une fois mes tests ici terminés, je pourrais m’attaquer au monde afin de le changer à tout jamais et créer le monde parfait ! J’en ai presque la larme à l’œil rien que d’y penser.

Depuis mon arrivée sur cette île tout se passe pour le mieux ! Il y a de merveilleux spécimens de diverses races sur qui faire des tests à chaque coin de rue ! Le premier jour de mon arrivée ici, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en croisant tous ces spécimens et en m’imaginant toutes les possibilités qui s’ouvraient à moi ! Mais le Seigneur m’a ramené sur le droit chemin. En effet, je ne pouvais pas commencer à me faire remarquer aussi vite. Je devais commencer par me faire ma place au milieu de cette population comme si j’étais un vulgaire homme comme eux. Si je pouvais me mêler à la foule et me faire ma place, tout deviendrait plus simple ensuite.
J’avais pour habitude de m’adresser aux sous-êtres qui m’entouraient en disant « khey », ce qui m’a valu par la suite le surnom de « khey fou ». Pourquoi fou ? J’imagine que ma profonde divinité qui ressort en moi est bien trop loin de leur compréhension et qu’il associe donc cela à de la folie.
L’argent étant la clé de tout dans ce monde, je travaillais régulièrement, un peu pour tout et n’importe quoi. Du simple caissier au chef d’équipe, tant que ça rapportait de l’argent tout est bon à prendre ! Sans argent, je ne pourrais jamais  mener à bien mon projet et mon père Marquette en serait très déçu. Je ne peux pas décevoir le Seigneur.
On me demande souvent si je suis déjà pris par une femme. Ahahahah, moi avec un être inférieur ? Pire, me reproduire avec ces êtres inférieurs ? Non, aucune chance. Le Seigneur m’a promis qu’un jour une femme, création divine et fille du Seigneur se présentera à moi et deviendra ma femme pour l’éternité. Par conséquent, je l’attends et je ne me laisse pas aller à une quelconque décadence avec ces sous-êtres.
Voilà tout, et aujourd’hui nous voilà où nous en sommes !

Comme vous pouvez le voir, je suis l’homme physiquement parfait.
Une taille adéquate d’un mètre soixante-cinq (5,25 pieds pour nos amis utilisant des mesures dépassées), parfaite et pratique pour accéder partout. Beaucoup diront « petit » mais leur avis n’a aucune valeur.
L’une des premières choses que remarquent également les humains est mes cheveux blancs, pour répondre à la question la plus récurrente : oui, c’est bien leur couleur naturelle. En effet, j’ai eu des cheveux blancs très jeune, mais je trouve que ça fait bien ressortir mon côté divin, du coup, je laisse comme ça.
Concernant mon visage, comme vous pouvez le voir, j’ai des yeux bleus, mais j’aime porter régulièrement toute sorte de lentilles. Mon visage, au même titre que le reste de mon corps est assez pâle. Je suis en permanence souriant, dans les bons et mauvais moments, ce que certains trouvent perturbant.
Concernant mon style vestimentaire, il est très simple. J’ai pour habitude de m’habiller pratiquement de la même manière chaque jour : pour le haut un t-shirt blanc recouvert de ma doudoune fétiche bleue avec sa capuche à fourrure et pour le bas un pantalon mi- long noir avec ses deux rayures blanches verticales accompagné pour mes pieds de chaussettes blanches avec des pantoufles roses. La perfection vestimentaire n’est-ce pas ?
Concernant le magnifique physique caché sous ces vêtements, je suis plutôt maigre, pas spécialement musclé, mais je possède un pénis de 74cm (moyenne basse de l’île).

Vous l’aurez peut-être remarqué au-dessus, le personnage souffre de différents tares psychologiques. Ces soucis peuvent être associés à différents traumatismes au cours de son enfance qui a pu le mener où il en est.
Parmi ces tares, on peut citer les plus importants comme celui du complexe de supériorité qui le pousse à se sentir supérieur aux autres, au-dessus des autres. Si bien qu’il ne se considère même plus comme un humain, mais comme une sorte d’être plus évolué. Par ailleurs, il souffre d’importantes hallucinations auditives avec lesquelles il est capable de communiquer. De plus, il souffre également de psychopathie le rendant peu social et sans remords. Et afin de compléter cette petite collection, on citera le trouble de la personnalité borderline, assez avancé dans son cas, qui fait qu’il peut changer de comportement et d’émotion du tout au tout assez rapidement, avoir une forte impulsivité et de fortes colère sans raison.
C’est un homme avec de nombreuses convictions plus ou moins respectables dont voici quelques exemples :
- L’homosexualité est une maladie mentale et à laquelle une solution doit être trouvée. Il ne supporte pas la normalisation de l’homosexualité dans la plupart des pays dit civilisés. Néanmoins, il met les homosexuels au même niveau qu’une autre personne de la même espèce ayant n’importe quelle maladie mentale.
- Des groupes au sein de l’espèce humaine existent. C’est un fait indéniable, chaque groupe se différencie par ses aspects physiques et psychologiques. Il a autour de cette conviction créé des groupes avec une échelle plaçant certains groupes au-dessus des autres.
- La sexualité ne doit pas être source de décadence. Un homme et une femme ne devraient se reproduire qu’à partir du moment où ils sont ensemble. Ils n’ont pas à coucher à gauche et à droite par pur plaisir et quand ils ont quelqu’un, ils ont un devoir de fidélité.
- Les hommes et les femmes au sein de chaque groupe sont égaux.
- L’alcool et les drogues n’existent que pour nuire à l’humanité. Les personnes en consommant (en dehors d’une utilisation dites médicale qu’il tolère) ont moins de valeurs que ceux n’en consommant pas de par leur faiblesse d’esprit.
C’est un homme qui peut être particulièrement agréable et attentionné et changer du tout au tout le lendemain.
Peut-être qu’avec de l’aide et du temps, il pourra changer et devenir quelqu’un de bien comme dans son enfance ?